La Rénovation Énergétique de votre ménage 2017-01-10T09:40:51+00:00

electriXities pilote la Rénovation Énergétique de votre ménage

En isolant de manière optimale le volume chauffé de votre maison à rénover (isolation de la toiture, chassis double ou triple vitrages, élimination des ponts thermiques, isolation des murs, isolation du plafond de votre cave…), vous pourrez réduire vos besoins de chauffage, et vos dépenses, de 45 à 55% (bâtiment s’approchant du standard basse énergie). En construction neuve, vous irez jusque 90% (bâtiment passif) !

Vos besoins de chauffage et d’eau chaude sanitaire seront alors suffisamment réduits pour pouvoir être entièrement satisfaits à l’aide d’une pompe à chaleur, qui remplacera avantageusement votre chaudière (gaz ou mazout), supprimant du même coup la dépendance de votre demeure aux carburants fossiles, et les gaz à effet de serre que leur combustion émet.

Une pompe à chaleur est alimentée à l’électricité, mais contrairement à une chaudière qui “fabrique” de la chaleur avec une efficacité de 65% (mazout) à 90% (gaz), une pompe à chaleur ne fait que “transporter” de la chaleur, dans le sens contraire à celui des déperditions. Ce transport de la chaleur de la source de chaleur extérieure froide vers l’intérieur de votre maison ne consomme en électricité qu’un peu plus du quart de la chaleur amenée dans votre maison. Dès lors, le “rendement apparent” de votre pompe à chaleur approche les 400% (Puristes, voir Remarque 1 page 3), et votre pompe à chaleur bien dimensionnée consommera 3,5 à 4 fois moins de kWh électriques qu’il n’en fallait à votre chaudière pour produire la même quantité de chaleur avec des carburants fossiles.

En combinant les effets de votre isolation, et du remplacement de votre chaudière par une pompe à chaleur, même dans une maison rénovée vous pourrez réduire votre besoin de chauffage de presque 85% (rénovation) à 95% (construction neuve), et éliminer totalement les combustibles fossiles.

Les pompes à chaleur classiques qui donnent des “rendements apparents” annuels approchant 400% ne peuvent en général pas chauffer l’eau au delà de 55°C à 60°C, ce qui est suffisant même pour l’ECS (eau chaude sanitaire), mais en rénovation elles nécessitent généralement des modifications au reste de votre installation de chauffage pour donner de bons résultats: remplacement des radiateurs par des ventilo-convecteurs, installation de chauffage par le sol ou de corps-de-chauffe supplémentaires, changement de section des tuyaux de chauffage…

Si l’époque de construction et l’architecture de votre maison, ou le respect de certains réglements d’urbanisme, rendent votre maison difficile à isoler entièrement, ou si simplement vous ne voulez/pouvez pas modifier le reste de votre installation de chauffage, vous pourrez alors utiliser une pompe à chaleur très haute température, capable de chauffer l’eau jusque 80°C en prenant de l’air extérieur jusque -20°C sans pertes de puissance. Dans ce cas vous pourrez éviter de devoir réaliser certains travaux d’isolation dans votre maison (par exemple la façade avant à Bruxelles), et vous pourrez même conserver vos anciens radiateurs et l’ensemble de votre installation de chauffage hormis la chaudière. Le “rendement apparent” de votre pompe à chaleur très haute température atteindra encore 290 à 300%, et elle consommera donc presque 3 fois moins d’énergie électrique que n’en consommait votre chaudière.

Votre consommation électrique sera certes augmentée de la consommation de la pompe à chaleur, ainsi que de celle de la taque de cuisson (induction ou vitrocéramique) qui remplacera votre vieille cuisinière au gaz. Votre consommation électrique sera aussi augmentée par la consommation relativement faible de la ventilation (simple ou double flux) qui sera nécessaire si votre maison très bien isolée est devenue étanche à l’air. Vous pourrez par contre réduire sensiblement votre consommation électrique en remplaçant les ampoules à incandescence de vos éclairages par des LEDs, et vos anciens appareils par des électroménagers récents labellisés AA+.

Selon la taille de votre installation solaire, vos panneaux photovoltaïques produiront une grande partie ou la totalité de vos besoins électriques, mais vous resterez connecté au réseau électrique afin de pouvoir y réinjecter votre surproduction d’électricité estivale, et la reprendre gratuitement, en soirée et en hiver. Vous pouvez aussi stocker une partie de votre surproduction dans des batteries résidentielles: vous pourriez le faire tout de suite, mais il n’y a pas de raisons économiques aujourd’hui pour installer des batteries, car vous avez le droit d’échanger votre courant, un kWh sortant réinjecté sur le réseau vous donnant droit à un kWh entrant consommé plus tard. Dans l’immédiat, vous pouvez déjà installer dans votre garage un chargeur pour votre voiture électrique, qui pourra déjà, à certains moments, accumuler le trop plein de production électrique de vos panneaux, et s’en servir commecarburant auto, gratuit et non carboné.

Si par malheur vous ne disposez pas d’assez de surfaces bien exposées au soleil pour produire vous-mêmes l’intégralité de vos besoins en énergie, la migration de vos sources d’énergies fossiles vers l’électricité reste une priorité, car l’électricité du réseau est la seule forme d’énergie traditionnelle qui pourra être entièrement décarbonée à l’avenir.

Enfin, vous gagnerez aussi beaucoup en confort et en économies d’énergie en utilisant les régulations les plus pointues, qui vous permettent actuellement de commander l’ensemble de vos appareils domestiques par Internet à l’aide de vos smartphones, tablettes et/ou ordinateurs: vannes thermostatiques connectées, régulation à distance de votre pompe à chaleur, monitoring de votre installation photovoltaïque, etc…

Et pour les fumeurs, vous pouvez parachever votre REC (Rénovation Énergétique Complète) en passant à la cigarette électronique 😉

Comment allez-vous financer votre REC ?

Votre REC représente bien sûr des investissements importants. Mais ils seront compensés par la disparition de la plupart de vos dépenses récurrentes d’énergie (gaz, mazout, électricité, essence, diesel).

Il est donc possible – et avantageux –, de financer ces transformations le plus tôt possible, en fonds propres ou à l’aide d’un crédit bancaire à plus ou moins long terme (15 à 25 ans selon les cas).

Même si vous remboursez déjà un crédit hypothécaire, votre REC reste généralement finançable, car elle augmente la valeur de votre bien (donc vos garanties) sans pour autant nuire à votre capacité de remboursement: en effet, vos “anciennes” dépenses récurrentes d’energie sont converties en “nouvelles” mensualités de votre crédit REC pendant la durée du contrat.

Remarque 1: Il est bien connu en physique qu’aucune machine ne peut avoir un rendement égal ou supérieur à 100%, sans quoi le mouvement perpétuel existerait, et le monde serait très différent !… C’est la raison pour laquelle nous parlons de “rendement apparent”. En jargon professionnel, on ne parle jamais de “rendement apparent” en pourcents pour les pompes à chaleur (PAC). On parle d’un COP (Coefficient de/Of Performance), de 4,5 à 7, pour mesurer le rendement d’une PAC, soit un coefficient multiplicateur de 4,5 à 7 fois l’énergie thermique obtenue à l’intérieur de la maison par rapport à l’énergie électrique consommée par la PAC pour y transporter les calories puisées dehors. Ce qui équivaut à un “rendement apparent” de 450% à 700%. Le COP est une mesure de la performance instantannée d’une PAC, et il varie en fonction de la différence de température entre la source extérieure et la température à atteindre à l’intérieur. Le COP ne donne donc qu’une indication technique de puissance maximum en fonction des conditions du moment, mais il ne permet pas de se rendre compte du rendement réel d’une PAC installée.
Il est beaucoup plus intéressant de connaître la performance annuelle moyenne d’une PAC. On parle alors de son SPF (Seasonal Performance Factor) / FPS (Facteur de Performance Saisonnière), de 2,9 à 4,5, car le SPF est toujours significativement plus bas que le COP. Dans le texte ci-dessus, quand nous parlons du “rendement apparent” d’une PAC, de 290% (PAC très haute température) à 400% (PAC classique), nous parlons de son SPF.
Remarque 2: Dans certains cas en rénovation, il pourra être judicieux de placer la PAC “en relève de chaudière”, par exemple si votre chaudière est encore performante. Dans ce cas, si d’aventure un hiver se montrait particulièrement rigoureux, il vous sera toujours possible de rallumer la chaudière quelques jours afin de soulager la pompe à chaleur.